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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 20:43

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Je me sens calme, pas malheureuse mais pas foncièrement heureuse. Anesthésiée?

 

Pause PMA : pas d'hormones, c'est mon corps à moi.

 

Les forums: j'ai pas eu tord de les quitter. La fille qui rejoint le groupe de discussion en dernier et qui tombe enceinte avant tout le monde, ça m'a fait mal. La fille qui fait une fiv pour son numéro quatre avec son nouveau chéri, qui réussi en fiv 1, raconte les gargouillis dans son bid, lâche pas l'affaire alors qu'elle voit pas que les autres triment, ça m'a aussi mis en boule. Je suis ingrate...  leur réussite c'était bien ça que je venais chercher non?

 

Les blogs: je lis pas mal les journaux, là je vous le dis, vous êtes mon canard préféré. Il y a des petits joyaux de réflexion. Je veux aussi me passer de vous, comme les forums je veux que cela soit une étape, je veux après avoir réussi revenir ici me lire et pleurer de ne pas me reconnaître.

 

J'aime savoir que je n'entends plus la souffrance d'autrui d'une manière aussi négligée qu'avant. Oui je suis moins conne qu'avant.

 

Je n'aime mieux pas imaginer comment j'aurai pu consoler un couple infertile. J'aurai fait les pires gaffes.

 

Une soit disant amie enceinte à qui je viens de dire mon problème: " Tu peux te confier mais si je ne suis pas la bonne personne, je ne me vexerai pas du tout". J'ai compris, t'essouffle pas à me consoler va.

 

La Fiv 2 gonflée d'espoir et terminée en FC, c'était il y a un an.

 

La PMA, en traitement t'es très stressée mais moins triste, en pause t'es moins stressé mais plus triste.

 

Je veux du soleil mais en même temps voir le printemps arriver et toujours pas de polichinel dans le tiroir ça m'affole.

 

J'ai rêvé que j'étais enceinte, le rêve où tu y crois dur comme fer. En me réveillant j'ai esquissé un "pu****" sur mes lèvres encore endormies.

 

Bonne nuit à toutes.

 

 

 

 

 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 17:44

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Je suis heureuse de constater que cela fait longtemps que je n'ai pas passé les fêtes avec autant de calme intérieur.

Peut-être que mon blog commencé il y a peu n'y est pas pour rien. Ecrire m'apaise, et l'idée d'écrire m'apaise à l'avance.

 

J'ai passé un Noël formidable, sans tristesse et sans haine. Diomède et moi avons programmé la fin des hostilités avec mon frère et ma belle soeur. On s'est réconcilié, on s'est pardonné, on s'est retrouvé.

Il y a quelques semaines déjà, j'ai écris un mail à ma famille proche pour leur expliquer notre évitement, nos refus de venir manger chez eux le dimanche, de participer aux fêtes familiales... Je pense qu'ils ont mieux compris. Et puis on a décidé de tendre des perches à mon frère et ma belle soeur.

L'année dernière quand elle a annoncé sa grossesse, je ne l'ai pas félicité tout de suite ( je me suis surtout concentrée pour ne pas pleurer en public). Ils ne connaissaient pas notre problème et ils m'en ont beaucoup voulu. Quand on leur a dit notre problème, mon frère était encore en colère de ma réaction et il a été très maladroit, m'a dit des trucs pas cool. Il a cru que je n'acceptais pas son amie. A la maternité elle ne m'a pas beaucoup parlé. On les a détesté de ne pas nous comprendre. Maintenant je pense qu'ils ont vu un peu de notre souffrance depuis qu'on a donné plus d'infos sur ce qu'on vit. Mon neuveu est adorable, je le prends dans mes bras simplement et avec joie. Je suis fière de cette évolution!

 

Entre Noël et nouvel an, j'ai appris la grossesse de deux amies. Le jour de mes règles, classique. En plus j'ai eu un retard de règles avec pleins de symptômes. Je savais que mes règles allaient arriver mais.... enfin vous savez. Je voulais écrire un dialogue entre Miss Raison et Miss Espoir, du style : " j'ai mal aux seins sur les côtés " " Oui et alors?" "Je suis en retard d'un jour" "La bonne blague" " Mais on l'a fait pendant la période" " Comme les autres fois, laisse tomber tu vois pas que tu te fais du mal".... mais ce dialogue contradictoire est d'un banal avant l'arrivée des reds que ce que j'ai trouvé de comique sur le moment me paraît inutile à retranscrire. Juste vous dire que Miss espoir est partie faire un tour, que je l'ai perdue de vue mais que je sais qu'elle rappliquera vite.

 

L'annonce des deux grossesses ça m'a quand même fait quelque chose. On peut pas lutter dans ces cas là, faut admettre de toucher un peu le fond pour pouvoir remonter ensuite.

 

Nouvel an chez des amis  ( elle : "je croyais que les FIV il y avait 100 % de réussite" ) avec plein plein de gosses qui couraient partout. On s'est amusé avec les mômes, le lendemain on a voté pour nos préférés Diomède et moi. On est rentrés sereins, on a pas ruminé notre malheur comme souvent en présence des enfants des autres.

 

Il y a quand même eu ces quelques phrases de Diomède qui d'habitude n'aime pas utiliser des mots trop forts pour qualifier notre situation:

D'abord, parce qu'au réveillon du nouvel an une petite avec qui il jouait s'est un peu cogné la tête et a boudé :

"Tu te rends compte, je ne savais même pas quoi lui dire! Je ne sais pas du tout y faire avec les enfants. Et pourtant j'ai pas 24 ans".

Et puis:

"Dans un couple, au bout d'un certain temps, si tu n'as pas d'enfant, tu ressens un vide abyssal".

Et puis, un soir ou je déchargeais ma détresse sur lui, en étant méchante:

" Là je vois que je te fais trop souffrir. Je n'ai pas de solution. Tu veux divorcer?"

 

Je rassure tout le monde, je suis pas prête de divorcer, je l'aime trop mon chéri.

Cet amour est la force ou l'on puise tout notre courage, il est le seul véritable sens de notre quête du monde, et c'est pourquoi j'assume toute les difficultés de la vie grâce à lui.

 

C'est donc sous le signe de l'Amour  ( et aussi du pardon, il fait un bien fou celui là ) que je vous envoie tous mes voeux de bonheur.

En photo trois spermatos vus dans le métro, je les trouve plus que mignons, même si on a envie de leur crier que le chemin est de l'autre côté!

 

 

 

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 10:24

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Je leur en veux à ces embryons. Ils nous ont lâché, laissés sur le carreau. Ils nous ont nargué, fait tourner en bourrique. Nous étions des marrionnettes entre leurs doigts invisibles.

 

Si nos chances de conception naturelles sont quasiment impossibles, la rencontre et la fécondation de nos gamètes improbable, pourquoi quand on leur mache le travail, les embryons ne sont pas à la hauteur.

 

Les pourcentages de réussite, je les connais, je les ai intégrés, calés dans mon esprit à coup de marteau.

 

Mais je ne les conçoit pas. Ils insultent notre courage, notre persévérance, notre détresse.

 

Il nous reste deux voir trois embryons pour de futures TEC. C'est la première fois que Diomède et moi les avons désavoués, limite méprisés.

 

Mais là je m'égare et me doit d'être honnête: ils sont là et c'est une véritable chance.

Les mettre à distance pour mieux les retrouver. En Février, Mars, Avril? On verra bien. En tout cas les prendre pour ce qu'ils sont et ne pas leur conférer une toute puissance magique.

 

 

 

 

 

 

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 20:12

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J'ai arrêté de rêver de me sentir enceinte.

Je ne parle pas des espoirs suscités par les transfets, symptômes pas symptômes, test positif ou non.... Je parle de cette rêverie profonde que toutes le femmes qui désirent un enfant ont et qui les plonge dans cet imaginaire existan-ciel, cette sensation incroyable suscitée par l'idée dingue de porter la vie.

Parfois un petit sursaut onirique chatouille ma conscience.

Mais après un entraînement intensif de plusieurs années, je sais désormais habilement refouler la bouffée jouissive de ce rêve que j'aimais entretenir avant. Immédiatement brimée, étouffée dans l'oeuf.

Même à l'instant, je suis fière de constater à quel point tout mon corps est tendu dans la réprimande: "non ne rêve pas". Un seul avertissement suffit à faire tomber l'ennemi. Une vague idée de gros ventre vient exciter mes yeux et immédiatement je détruis l'idée, ou bien je projette cette vision sur d'autres, des nanas qui ne sont pas moi.

 

A force de m'empêcher de rêver, j'ai acquis la nette conviction que je suis normalement anormale. Communément à part. Foncièrement différente sans fierté aucune. Une nouvelle identité se dessine au fil des mois. Déjà que c'est pas facile de composer avec mes identités initiales, là ça devient noueux, comlexe à mort. Par exemple, au lieu d'écrire "j'ai arrêté de rêver de me sentir enceinte" pour commencer mon article, j'ai écris " j'ai oublié de rêver d'être enceinte". Tendue entre le désir et la repression du désir. Ceci explique les rêves méchants que je fais pratiquement chaque nuit: une rivière infranchissable, un problème qui tourne des heures sans solution, une communauté de gens innaccessibles ou le maintien forcé parmi des connaissances du passé auprès desquels je suis totalement indifférente, l'oppression de l'inutilité...

 

J'aimerai bien que ça s'arrête, ça devient un peu le bordel dans ma tête et dans mon coeur.

 

 

 

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 17:43

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Samedi dernier, Diomède et mois avions décidé de bien remplir la soirée en programmant des rencontres sans danger.

 

Première partie de soirée chez les amis d'amis qu'on ne connait pas:

Couple de notre âge.

Maman au top, belle, un peu fatiguée mais épanouie.

Papa au top, doux, un peu fatigué mais épanoui.

Bébé bouclé, 18 mois, commence à marcher, petit visage fin et lumineux.

Moi très séduite par l'atmosphère qui règne dans cette maison, pas du tout jalouse, très à l'aise, heureuse.

Le petit me kidnappe de ses grands yeux, je suis toute à lui.

Je m'éloigne, j'ai peur que les autres s'en rendent comptent.

De loin on l'entend qui geind. Je cours pour voir ce qui se passe.

Il a sa main restée sous le couvercle de son coffre a jouets en bois, rien de grave. J'ouvre le coffre et libère sa petite main.

Il sort les jouets de son coffre que je ne peux donc pas refermer. Il me les tend.

"Mais qu'est-ce que je fais toute seule à m'occuper de lui là? "

Bon d'accord, je te tiens le couvercle mais pas longtemps, tu sais je suis une inconnue après tout.

Je referme le coffre et rejoins les autres. C'est pas à moi de te surveiller petit.

Sa soeur rentre d'un anniversaire. 5 ans, bouclée, normalement timide et l'air intelligent. Jolie comme une fleur.

Au moment de partir, le petit est dans son bain, je jette un coup d'oeil. La scène me plonge dans un rêve délicieux.

Ouf, personne ne m'a demandé si j'avais des enfants.

Dans le métro, quand même, ça fait un peu mal tout ce bonheur.

 

 

Deuxième partie de soirée chez des amis avec qui on prévoit d'aller faire du ski.

C'est bien les amis jeunes. Ils trouvent pas ça anormal que Diomède et moi ne soyons pas parents.Leur préoccupations à venir c'est faire leur place au boulot et meubler leur nouvel appartement. Fumer et boire aussi. Gratter sa guitare, chanter, matter des bons films.

Les amis jeunes ça dure pas.

Ils se marient l'année prochaine.

Lui a décidé de moins fumer.

Elle, ses sujets de conversations prennent une couleur inquiétante: "ma cousine est enceinte, je suis super contente pour elle"...

Je me ferme comme une huitre.

Elle continue avec d'autres histoires sordides de filles qui ont beaucoup beaucoup attendu.

Je refuse de jouer le jeu alors elle insiste. "Et vous c'est pour quand, vous y pensez? "

Je lui jette un "oui on y pense et vous ?", n'écoute pas sa réponse et enchaîne sur un "Je suis contente de partir au ski avec vous cet hiver".

On rentre un peu déçus que les choses normales qui arrivent aux autres nous blessent encore.

 

 

Les rencontres sans danger, inutile d'y songer à présent. Plus on les fuit plus elles nous ratrappent, nous mordent et nous griffent. Pour les prochaines soirées, j'emporterai sur moi quelque chose qui me rappelle ma réalité.Je n'arriverai plus toute nue pour me faire giffler. Il vaut mieux porter sur soi en permanence la PMA que de croire faire partie du commun des mortels. Je mettrais la PMA dans un petit objet, pour la sentir toujours près de moi mais en petit. On verra si ça fonctionne!

 

 

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 17:17

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La seule fois où j'ai réussi à tomber enceinte naturellement c'était au mois de juillet, les vacances approchaient, et surtout je partais pour ma Fiv 1 : ma tête à crié tellement fort "c'est inutile de s'acharner, renonce" que mon corps a obéi. Le saint graal du lâcher prise existe bel et bien. Mais maintenant que je sais ça, je ne peux pas me dire" rappelle-toi comment tu étais pendant cette période et refais la même chose"! Argument numéro 1 pour dire que je pense que:

 

Cet état me semble irréalisable en PMA.

Je n'évoque pas la lourdeur des traitements, piqures et rv... , c'est un lieu commun. Je pourrais même renverser l'argument en disant que pour celles qui cumulent comme moi les échecs, les traitements devenus la norme inciteraient au lâcher prise. Mais je n'irai pas jusqu'à l'affirmer, car moi qui suis en pause, je vois bien que je suis moins speed et hystérique que quand je suis en protocole.

 

Quand on pense au lâcher prise, c'est qu'on est pas dedans. C'est comme si on se gueulait soi même dessus en criant "mais arrête, ARRETE de stresser". C'est pourtant ce que je fais en permanence, m'intimer l'ordre d'être cool, détendue, calme, sereine. Le lâcher prise me lâche chaque minute de ma vie diurne.

 

Quand on sort d'un échec, dégouté de la médecine, de la science, Diomède et moi on ne peut jamais s'empêcher de se redire qu'on va essayer par nous même, on repart dans les calculs et les conjectures. Cela signifie qu'après chaque échec, on fait à nouveau reculer le lâcher prise. Alors tu parles d'une pause!

 

Quand au travail avec notre psy PMA, il est indispensable mais il sert surtout à nous requinquer après un échec et à évoquer les relation tendues avec nos familles.

 

 

Des idées pour faire un bb couette en lâcher prise:

- pratiquer un coït somnanbulle;

- boire du lait Plus au Korova MilkBar;

- former de nouveaux projets pour sa vie: sport à hauts risques ( le treck en haute montagne c bon pour les zozos). Banditisme. Pour aller plus vite: programmer son suicide ( ne pas oublier de faire l'amour et un test de grossesse avant );

- être désespéré à mort, ce qui revient à faire ce que j'ai dit précédemment;

- se faire plein d'amis fertiles qui viennent juste de se marier, afin d'être désespéré à mort les mois qui vont suivre; ( ho non, ça on a déjà essayé ça ne marche pas);

- bref rechercher un état second, une demi-conscience, une demi présence au monde.

 

Je viens de me rendre compte que je n'ai plus peur de prendre l'avion comme avant...

 

 

Sans blaguer, je pense vraiment que le sport, les médecines douce devraient faire partie intégrante de notre protocole: on nous proposerait l'accupuncture pour le début du traitement, des salles de gym et de relax spéciales PMA pour retrouver un corps digne de confiance, on ferait des transferts sous hypnose... un traitement remboursé par la secu pour retrouver ne serait-ce que l'idée du saint graal.

 

 

 

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 18:34

5175166526_099959394a.jpgDiomède et moi on est vraiment au fond de la piscine.

J'ai relu la biographie longue et succinte: notre couple fait bien pitié.  

 

Il nous reste trois embryons congelés, plus ou moins de bonne qualité. Mais comment je n'y croit plus! Mais comment Diomède n'y croit plus!

 

On est las, fatigués, et on a l'air ridicule de s'être précipité à enchaîner Fiv Tec Fiv Tec trois fois de suite en moins d'un an et demi.

 

On a cru qu'on pouvait continuer à se croire fertile! A vivre une vie de couple fertile!

Rattrapper 5 ans de galère en un an et demi: mais on s'est vraiment pris pour des héros.

 

Et pourtant, les couples pour qui ça fonctionne rapidement, il y en a. ( C'est ce que je souhaite profondément à tout ceux qui commencent ce parcours ).

 

Nous, faut croire qu'on a quelque chose de plus que les autres. Ils nous aiment dans le service, ils veulent pas nous quitter.

Nous, on est les dinosaures de la PMA, des inconditionnels, des afissionados.

Quand on sort un pied de l'hosto notre abonnement se renouvelle automatiquement. Limite la prochaine ponction je la fais moi-même, passez-moi le cathéter, tiens vise l'écho, il reste un ovocyte à gauche, aspirez-moi tout ça.

La salle d'attente c'est notre deuxième salon, notre petit boudoir. Je leur suggèrerai bien une nouvelle déco.

Les médecins de l'équipe, les techniciens, le gars derrière sa petite fenêtre, les biologistes, c'est nos amis, nos frères, nos confidents.

Les secrétaires, les infirmières au téléphone connaissent notre voix comme celle de leur mère.

 

Non mais déjà qu'on sais plus ou se mettre devant nos familles, on en est au point de rendre mal à l'aise notre Gynéco. J'ai bien peur qu'il nous sorte un "mais qu'est-ce que vous faites encore là?"

 

Bon bref, je ne sais pas où on va puiser notre courage pour poursuivre la route, mais on va continuer jusqu'au bout même si on doit encore s'écorcher les genoux. On prévoit de se sentir à nouveaux désemparés, ça fera aussi mal que les fois dernières mais on resistera grâce à notre bouclier A qui lui ne décline pas.

 

 

 

 

 

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 13:49

Yi, ça veut dire "un" en chinois. Yiyi: " un, un".

 

C'est ça un enfant,

C'est plus qu'un seul un, c'est un concentré de un, un double un.

 

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 12:17

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- premiers essais bb en 2005;

 

- reprise des études et changement de cap professionnel pour Diomède et moi: ça nous arrange profondément que Yiyi ne se pointe pas: le temps consacré à nos études fonctionne, on se dit " plôme" vite et bien.

 

- en 2007: "Faudrait peut-être consulter" d'un commun accord. Et puis surtout: "Allez marions-nous" d'un accord commun.

 

- mariage en 2008, consultation deux mois plus tard en PMA après avoir laissé encore s'écouler une année de "mais si, ça va marcher maintenant qu'on a décidé de se marier ".

 

- octobre 2008, l'annonce de l'infertilité : imaginez qu'on fasse sonner deux gongs géants en stéréo à deux cm de vos oreilles :

                  . problème de zozos de Diomède: "Pas beaucoup de bien formés" ( le gong résonne encore ).

                  . problème d'"éboulement sur la chaussée" de Miss: " Vous zavez un fibrome" madame.

Conclusion du doc: " il faudrait un miracle pour que vous tombiez enceinte".  Un miracle.

 

- 8 mois plus tard, opération du fibrome de Miss qui n'aurait pas du avoir lieu car le chirurgien n'a pas trouvé de fibrome ( qu'un examen poussé avait confirmé, moi-même je l'ai vu). Ils ont cru que je n'étais pas la bonne patiente, ils ont fait venir tous les pontes de l'hosto pour vérifier mes parois rocheuses mais le fibrome était partit les quelques mois avant l'opération. Sans commentaires...

 

- fin 2008, une grossesse naturelle qui débute mal et finit en queue de boudin un mois plus tard, la veille du mariage bis avec la famille éloignée. Pathétique.

 

- Fiv ICSI 1, sept 2009  , quatre ans après les premiers essais, ça me glace quand je compte. Echec n°1

 

- TEC fiv 1.Echec n°2

 

- Fiv 2 janvier 2010 . Fausse couche précoce. Echec n°3. Pathétique.

 

- TEC fiv 2. Echec n°4 . Seule consolation, les spermatos étaient de meilleure qualité pour cette deuxième Fiv.

 

- Allez, la troisième Fiv sera la bonne, y'a pas à tergiverser.

 

- Fiv 3, octobre 2010. Echec n°5. Même pas un petit-début-prélude-embryon-pointe-doigt d'accrochage. Pathétique.

 

Conclusion et pour rester polie:

On est dans de beaux draps. On patauge dans la semoule. On a pas les fesses bordées de nouilles.

 

 

 

 

 

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 11:39

5146714843_840a47782b.jpgJ'aimerais que ce blog soit:

 

- un exutoire, évidemment

- simple dans les mots, sans fioritures inutiles

- parfois drôle et parfois touchant

- autenthique et universel

 

Et puis aussi, lu, commenté, sinon à quoi bon!

 

J'invite les bons esprits du net à fêter le lancement de mon blog!

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Présentation

  • : Le blog de mimi-attend-ses-marmots.over-blog.com
  • : Une petite création à défaut d'une grande procréation: le journal d'une trentenaire en PMA
  • Contact

Notre parcours

2005: premiers essais mais pas acharnés

2007: premières inquiétudes et essais acharnés, la peur de consulter

2008: mariage. Rendez-vous PMA deux mois après. Diagnostic tic tic: tératospermie sévère et fibrome utérin.  6 mois d'attente pour l'opération du fibrome qui s'était volatilisé entre temps. On peut enfin passer aux choses sérieuses.

Juillet 2009: grossesse naturelle et FC naturelle-ment

Sept 2009: Fiv Icsi 1 avec transfert de 2 embryons ---

Nov 2009: Tec de 2 embryons---

Février 2010: Fiv Icsi 2 avec transfert de 2 embryons. FC précoce

Avril 2010: Tec de 2 embryons ---

Sept 2010: Fiv Icsi 3 avec transfert de deux embryons ---

Octobre 2011: TEC d'un embryon ---

  Il nous reste deux embryons congelés. J'attends d'être prête pour le dernier TEC de la fiv 3.